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Auteur(s) : Ehrhardt Caroline ; d'Enfert Renaud

Titre : Apprendre les maths, à quoi ça sert ? Mathématiques et enseignement au fil de l'histoire.

Editeur : Le Square éditeur Paris, 2016 Collection : Parole Publique
Format : 15 cm x 19 cm, 128 p. ISBN : 10-92217-21-5 EAN : 9791092217216

Type : monographie, polycopié Langue : Français Support : papier

Public visé : enseignant

Classification : C69Evolutions et objectifs de l'enseignement des mathématiques
Formation à l'enseignement, initiale et continue.
 D99Histoire de l'enseignement des mathématiques et des disciplines connexes
Formation à l'enseignement, initiale et continue.
 

Résumé :

Il s'agit d'une étude historique de l'enseignement des mathématiques, en France, à partir de la Révolution de 1789. Le livre est divisé en quatre chapitres :
1. Pourquoi apprendre les mathématiques ?
2. Une discipline de sélection.
3. Qu'apprend-on en mathématiques ?
4. Comment apprend-on les mathématiques ?
Chacun des chapitres remonte à 1789, avec parfois quelques indications sur l'ancien régime, et analyse historiquement le thème indiqué par le titre :
Dans le chapitre 1, est étudiée l'évolution du poids, dans l'enseignement, de chacune des trois fonctions des mathématiques : formation de l'esprit, outil pour les autres sciences et les techniques, utilisation dans la vie courante.
Le chapitre 2 montre la montée en puissance de l'enseignement mathématique, parti de quantité négligeable face au latin jusqu'à la (soi-disant) "tyrannie des maths" au XXe siècle, et son relatif déclin à partir des années 1970-1980.
Le chapitre 3 évoque les contenus, et recoupe largement le premier, car une conception utilitariste va de pair avec un enseignement privilégiant les mathématiques appliquées, et de même la "formation de l'esprit" veut des mathématiques "pures" ; d'où en particulier la grande variabilité de la place et de la forme de la géométrie enseignée.
Le chapitre 4 traite des méthodes pédagogiques, qui sont évidemment elles aussi liées avec la conception philosophique des mathématiques qui prédomine (de la répétition du cours à la situation-problème).

Dans ces chapitres sont analysées particulièrement, sous quatre angles différents, les deux grandes réformes qui ont marqué la période : celle de 1902, et celle dite des "maths modernes" des années 1960-1970. Les changements moins spectaculaires mais néanmoins importants sont, bien sûr, eux aussi évoqués. Le contenu est dense, riche de renseignements ; des encadrés précisent des points particuliers, apportent des citations, rapprochent des définitions d'un même objet à diverses époques.
Les auteurs soulignent la dichotomie qui a longtemps existé entre enseignement primaire (y compris primaire supérieur, cours complémentaires, écoles normales d'instituteurs) et le secondaire (lycées, incluant les petites classes 7e, 8e, ...) : mathématiques utilitaires pour le premier, intellectuelles et spéculatives pour le second. Ils soulignent le retard de l'enseignement féminin, et montrent que, jusqu'à nos jours, le choix des situations-problèmes véhicule des normes et valeurs sociales stéréotypées.

Notes :
Cet ouvrage est l'objet d'une note de lecture dans la revue Repères-IREM n° 106, d'une recension sous la rubrique "matériaux pour une documentation" du Bulletin de l'APMEP n° 521.

Mots clés :


© ADIREM-APMEP -2003- ISSN 1292-8054 Mise à jour 18/10/2023
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