Lagrange Joseph-Louis

ANALYSE
ELEMENTS DE BIOGRAPHIE
GEOMETRIE

Joseph-Louis Lagrange, en italien Giuseppe Lodovico de Lagrangia, (1736-1813), mathématicien, mécanicien, astronome.
Lagrange est né à Turin (alors capitale du royaume de Piémont-Sardaigne) dans une famille d'origine française. Il fait ses études et commence sa carrière à Turin, va ensuite à Berlin (1766) et s'installe définitivement à Paris en 1787 où il traverse la période de la Révolution et de l'Empire en conservant ses fonctions, il sera anobli sous l'Empire. Il est inhumé à Paris au Panthéon.
Il se passionne pour les mathématiques, qu'il étudie seul. En 1755, il adresse à Euler une lettre dans laquelle il étudie la courbe tautochrone et où il aborde ce qui deviendra le calcul des variations. C'est le début d'une importante correspondance. En 1764 il obtient le grand prix de l'Académie des sciences de Paris pour ses travaux sur les librations de la Lune (petites oscillations autour d'un point d'équilibre). En 1766 il quitte Turin, où il avait fondé l'Académie des sciences de Turin (1758) pour Berlin où il succède à Euler (parti à Saint-Pétersbourg). Ses travaux et ses nombreuses publications portent sur des sujets variés : mécanique céleste, mécanique des fluides, probabilités, calcul infinitésimal, algèbre, théorie des nombres, .
En 1787 il s'installe à Paris où il publie son œuvre principale : son traité de Mécanique analytique (1788), et devient membre de l'Académie des sciences. Après la suppression de cette institution et malgré son origine étrangère, il peut continuer d'exercer ses fonctions pendant la Révolution. Il fait partie de la Commission des Poids et Mesures (1791) et est ainsi à l'origine du système métrique, il est professeur d'analyse à l'Ecole Polytechnique à sa création en 1794.
Reconnu comme un des plus grands scientifiques du 18e siècle, son nom est attaché à toutes les branches des mathématiques et de la physique de son époque : arithmétique, algèbre (équations algébriques et résolution approchée) ; théorie des fonctions réelles et complexes ; développements en série (formule de Taylor) ; équations différentielles et aux dérivées partielles ; intégrales elliptiques ; mécanique céleste (problème des 3 corps).
Voir sur le portail des IREM la page consacrée à la Théorie des fonctions analytiques (1797) de Lagrange : http://www.univ-irem.fr/lagrange

Voir aussi :

Repères-IREM. N° 83. p. 57-74. Enseigner les mathématiques au XIXème siècle. Portraits d'acteurs : Dubourguet, Miquel et l'abbé Aoust.

Pour en savoir plus :

http://serge.mehl.free.fr/chrono/Lagrange.html
https://mathshistory.st-andrews.ac.uk/Biographies/Lagrange

Aidez-nous à améliorer cette notice Mise à jour 29/03/2024 08h05