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Titre : Notes sur la question de l'échec scolaire.
Editeur : IREM d'Aix-Marseille, Marseille, 1988
Collection : IREM d'Aix-Marseille Num. 13
Format : A4, 125 p. Bibliogr. p. 123
ISSN : 0297-4347
Type : document pour la classe issu de travaux de groupe de travail Langue : Français Support : papier
Public visé : chercheur, enseignant, formateur Niveau Niveau scolaire visé par l'article : collège, 4e, 3e, lycée, 2de, 1re Age : 13, 14, 15, 16
Classification : B53La formation des enseignants (formation initiale et formation continue)
Collège B54La formation des enseignants (formation initiale et formation continue)
Lycée B59La formation des enseignants (formation initiale et formation continue)
Formation à l'enseignement, initiale et continue. C53Aspects Sociologiques : en classe (dynamique de groupe, interactions interpersonnelles, apprentissage en groupe), en amont de la classe (facteurs économiques et culturels).
Collège C54Aspects Sociologiques : en classe (dynamique de groupe, interactions interpersonnelles, apprentissage en groupe), en amont de la classe (facteurs économiques et culturels).
Lycée C59Aspects Sociologiques : en classe (dynamique de groupe, interactions interpersonnelles, apprentissage en groupe), en amont de la classe (facteurs économiques et culturels).
Formation à l'enseignement, initiale et continue.
Ces "Notes sur la question de l'échec scolaire" condensent des analyses élaborées dans le cadre d'un stage de formation destiné à des enseignants de mathématiques de lycée. Elles ont pourtant un intérêt qui ne se limite pas à la question de "l'échec" en mathématiques. Il n'existe pas, en effet, aujourd'hui, une "théorie de l'échec" (ou de la réussite) digne de ce nom, et il ne peut guère en être autrement - pas plus qu'il ne saurait exister, par exemple, une "théorie de la santé" (ou de la maladie)... La notion d'échec, en fait, est une élaboration conceptuelle qu'il faut toujours rapporter à l'institution dans laquelle elle apparaît et se trouve manipulée. L'"échec scolaire" de la sociologie de l'éducation, ainsi, n'a que peu de choses en commun avec ces "échecs" que l'enseignant retrouve jour après jour dans la classe. Ce que la didactique peut et doit étudier, en revanche, ce sont les situations d'attribution d'échec. En amont de l'attribution, il convient ainsi d'élucider les mécanismes de sa genèse, son "étiologie" ; en aval, la conduite des sujets de l'institution didactique (enseignants, enseignés et autres) face à de telles situations, ainsi que, plus largement, la manière dont se met en place, dans un contexte socio-culturel donné, le "traitement" de l'attribution d'échec. L'essentiel est alors que, si l'institution scolaire d'aujourd'hui prononce, à différents niveaux (ceux de la classe, du conseil de classe, etc.), des verdicts d'échec, elle laisse chacun (enseignant, élèves, parent, responsable) fort dépourvu quant à la conduite à tenir face à de telles situations, donnant ainsi libre cours à des conduites toutes personnelles dont les effets, largement incontrôlés et informés seulement par les divers assujettissements des personnes, sont le plus souvent négatifs. L'analyse didactique des "échecs" et des dysfonctionnements, à tous les niveaux de l'institution scolaire, constitue un champ immense d'investigation, fondé ici sur les notions d'objet didactique et de rapport des sujets aux objets didactiques. Sa portée pratique doit s'énoncer, au-delà de la recherche et de la formation, en termes d'actions de développement de notre système d'enseignement dont les enseignants seront nécessairement les principaux acteurs.
Notes :
Mots clés :
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