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Titre : Bulletin de l'APMEP. N° 486. p. 51-59. La science, la lumière et les ombres.
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Editeur : Association des Professeurs de Mathématiques de l'Enseignement Public (APMEP) Paris, 2010
Format : 17 cm x 24 cm, p. 51-59 ISSN : 0240-5709
Type : article de périodique ou revue Langue : Français Support : papier
Public visé : chercheur, enseignant, formateur Niveau Niveau scolaire visé par l'article : lycée, terminale, licence Age : 17, 18, 19, 20
Classification : A34Revues, article de revue
Lycée A35Revues, article de revue
Enseignement supérieur A39Revues, article de revue
Formation à l'enseignement, initiale et continue. K54Concept de probabilité et théorie des probabilités
Lycée K55Concept de probabilité et théorie des probabilités
Enseignement supérieur K59Concept de probabilité et théorie des probabilités
Formation à l'enseignement, initiale et continue. M34Mathématiques financières -Mathématiques des assurances
Lycée M35Mathématiques financières -Mathématiques des assurances
Enseignement supérieur M39Mathématiques financières -Mathématiques des assurances
Formation à l'enseignement, initiale et continue.
Cet article est le texte de la conférence inaugurale des Journées Nationales APMEP de Rouen (samedi 24 octobre 2009) : "La lumière et les ombres, quel rapport avec les mathématiques financières ?"
La crise financière récente a ébranlé le monde. Mais qui est responsable ? Que des professeurs de mathématiques forment suffisamment leurs étudiants pour accéder à des métiers rémunérateurs de la finance ne les rend pas responsables de l'utilisation qui en est faite. Les mathématiques financières sont du ressort de la théorie des probabilités. L'évolution de la bourse s'apparente à un mouvement brownien. Un joueur choisit une "martingale" qui est gagnante en temps infini. L'arbitrage est un régulateur en lissant les déséquilibres, et il est d'autant fructueux pour les banques. Interviennent aussi les paradis fiscaux, les sub-primes, les rumeurs, l'opacité du système. Face à la pratique financière, l'efficacité des mathématiques est certaine. Les mathématiques sont claires et projettent une lumière sur une partie, et laissent le reste dans l'ombre où se déroulent les coups bas et les coups fourrés.
Alors à quoi servent les mathématiques ? C'est en élargissant le champ des mathématiques qu'on résistera le mieux à une orientation exclusive vers les mathématiques financières. On peut imaginer une orientation vers des modèles économiques dirigés vers la satisfaction des besoins humains fondamentaux. Le débat démocratique peut aboutir à une orientation prometteuse des mathématiques financières. Les utopies peuvent être stimulantes. Les mathématiques financières ne doivent pas disparaître mais élargir leur domaine.
Notes :
Cet article est publié sous la rubrique "Pour chercher et approfondir".
Le Bulletin de l'APMEP (appelé "Bulletin Vert") s'efforce, par des articles de fond : de couvrir l'actualité de l'enseignement des mathématiques de la maternelle à l'université, de contribuer à la formation approfondie des enseignants, d'entretenir, chez ceux-ci, l'esprit de recherche et de susciter des échanges avec ses lecteurs.
Il paraît 5 fois par an de sa création à 2018, année où suite à un changement de politique éditoriale, l'APMEP publie une revue unique Au Fil des Maths - le Bullletin de l'APMEP.
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